EWQL Symphonic Orchestra Platinum

Mes rêves se sont pratiquement réalisés lorsque j’ai fait l’acquisition de cet instrument virtuel (logiciel / plugin VST), Symphonic Orchestra Platinum qui offre la possibilité de « diriger » un orchestre symphonique et sa batterie impressionnante d’instruments et de sections.

Après plusieurs semaines à me renseigner, à comparer et bien entendu à évaluer le rapport investissement – satisfaction, mon choix s’est porté sur ce produit signé East West (soundsonline-europe.com) qui a, depuis, bien amélioré la qualité des cordes, des cuivres et des vents en proposant la « Hollywood collection », plus spécifiquement :
– Hollywood Strings (en 3 versions : Diamond, Gold et Silver)
– Hollywood Brass (en 3 versions également)
– Hollywood Woodwinds (en 3 versions également)

La version Symphonic Orchestra Platinum permet déjà énormément de choses puisqu’elle comprend toutes les sections d’un orchestre, et permet de choisir outre les instruments bien sûr, leurs styles de jeu et articulations (Legato, Pizzicato, Martele, Marcato), ce qui, pour un profane comme moi, non plié à l’habitude de ces appellations est intéressant pour s’y initier.

Avec une banque de plus de 130 Go, le logiciel se présente sous forme de « Player », la machine virtuelle ou interface présentée avec un clavier, et un tableau permettant de régler beaucoup d’options :



La satisfaction qu’apporte ce logiciel / plugin n’est atténuée que par la comparaison qu’on peut en faire si on connaît certains concurrents de cette marque, comme VSL Vienna qui, à l’époque de mon achat présentaient des résultats bien plus réalistes que les produits East West, mais pour des prix inatteignables si on souhaitait posséder autant d’instruments.
J’ai donc décidé de privilégier la quantité à la qualité pour avoir plus de choix, tout en m’efforçant de coller un maximum au but à atteindre lorsque je compose avec cet instrument virtuel.

Pour moi, l’instrument virtuel de East West était dans tous les cas au moment de mon achat, au-dessus des produits Garritan ou Motu en terme de qualité et d’interface. Il ne faut tout-de-même jamais perdre de vue que les instruments virtuels évoluent à une vitesse incroyable et qu’une longue quête, de nombreuses déceptions et satisfactions attendent celui qui cherche LE meilleur.

L’important est de toujours tenter de repérer quel est le logiciel qui correspondra le mieux à ses propres attentes, ce qui nécessite de bien les définir.

Les instruments virtuels ne remplaceront jamais les vrais instruments, ne serait-ce que parce que les défauts d’un vrai instrumentiste ne font pas partie du cahier des charges ni des attentes des utilisateurs (quoi qu’on assiste de plus en plus à un phénomène « d’humanisation » des machines virtuelles). Mais sans l’existence de ces derniers, nous serions nombreux à n’avoir jamais pu diriger une section de 50 cordes, de cuivres et de timbales d’orchestres.

En tout cas, tant qu’on en a la possibilité, il faut absolument écouter de vrais instruments, pour éviter de tomber dans le piège de l’automatisation et continuer à se nourrir de l’alchimie du réel.
Un exemple de l’utilisation de Symphonic Orchestra Platinum :

Symphonic Orchestra Platinum -Suite for my family – Mvt1 Marseille

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