Comment FL Studio a changé ma vision de la MAO.
Au moment où je découvrais que l’ordinateur permettait de faire de la musique seul (ce qui peut sembler triste mais s’avère terriblement ennivrant et libérateur), je ne connaissais que très peu les possibilités matérielles (hardware) et logicielles (software).
Comme je l’ai écrit dans mon article sur XLN Audio Addictive Drums, je bricolais en collant des sons sur une seule piste stéréo. Je fusionnais ensuite chaque piste enregistrée (guitares, basses, etc.) ou construite (batterie élément par élément!! – clavier note par note!!) pour obtenir un pseudo mixage.
Les problèmes essentiels étaient donc un manque de possibilités d’édition a posteriori, et surtout une perte de temps plus que conséquente. Cela dit, ce fonctionnement me forçait à réfléchir en amont, à m’organiser et à travailler vite, ce qui m’a permis de comprendre davantage comment maîtriser par la suite des outils plus professionnels.
Lorsque Alexis Hadefi, guitaiste de Nostradamus 0014, mon groupe de Mathcore, m’a montré FL Studio (à l’époque encore nommé Fruity Loops), j’ai découvert de nouvelles possibilités alors incroyables pour moi. La découverte au même moment de Sony Vegas m’a également permis de travailler d’un côté avec Fruity loops pour constituer mes parties MIDI programmées, et de les mixer avec Vegas, que j’utilisais à l’époque pour de la vidéo (sa fonction initiale).
Fruity Loops est donc devenu FL Studio, édité par Image-Line, et j’ai fait l’acquisition de la version Producer du logiciel. A ce moment, Image-Line proposait la possibilité d’uprage (mise à jour de version) à vie pour toute licence achetée sur leur site. Je ne sais pas si c’est encore le cas, mais ça vaut grandement le coup.
Le chemin parcouru par l’éditeur est assez énorme puisque FL Studio se retrouve régulièrement à la première place des DAW ou Digital Audio Workstations (ou Station audionumérique pour les francophiles).
Je l’utilise de façon permanente et il est au cœur de mes outils de production.