Morceau figurant sur l’album « Suite for my Family » racontant le départ d’une ville natale. Celui-ci constitue le dernier mouvement, en Do mineur, et je souhaitais lui conférer une ambiance nébuleuse et aérienne, comme si on survolait la mer. Le contraste entre les cuivres au premier plan et le moment où ils passent au second, toujours soutenus par des timbales plus ou moins présentes, lui donnent un aspect solennel et rêveur.
Sur fond de chœurs et de cuivres soutenus par les timbales (que j’affectionne particulièrement), un violon à l’archet lent, traîne ce dernier sur ses cordes, pour mieux figurer la fatigue promise d’un voyage, d’un départ et de toutes les conséquences qu’il peut avoir.
Le phrasé se répète et les instruments autour s’adaptent, puis s’allient pour transformer l’histoire, passant d’un mineur presque inquiet au majeur prometteur.
Le violon à l’archet tranquille brode alors le thème principal, suivi par les cuivres, et l’on revient à cette boucle qui se termine en majeur.
J’imaginais au moment où j’ai écrit ce morceau, un envol au-dessus de la mer, me rappelant forcément celui qui fut le mien lorsque je quittai Marseille, ma ville natale.
Comme tous les changements de la vie, les départs sont un point crucial de l’existence. Ces moments de transition font partie intégrante de notre expérience et je souhaitais leur rendre hommage.
The departure
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