Le 14 Avril 2015, une newsletter de East West (Soundsonline) me proposait de tester la nouvelle formule de l’éditeur : East West Composer cloud.
Cette solution consiste à s’abonner (pour environ 30€/mois) afin de bénéficier de l’intégralité des librairies d’instruments virtuels en version « Gold » (version intermédiaire qui ne contient pas notamment, toutes les articulations des instruments, ni l’intégralité des positions de micros, ce que propose la version « Diamond »).
Le calcul étant vite fait (et l’impression de renouveler Noël tous les mois), j’ai donc souscris pour mon plus grand bonheur à cette offre qui me rappelle celle d’Adobe avec sa suite CC basée sur le même modèle d’abonnement.
Je regrette que certains éditeurs ne s’y soient pas encore mis, comme par exemple VSL Vienna, car cette solution permet de profiter à un prix abordable, de solutions professionnelles de haut niveau et d’excellente qualité.
Déjà possesseur de plusieurs produits de la collection East West, j’ai pu découvrir certains instruments virtuels dont je me sers dans mes productions actuelles (en espérant figurer un jour dans la prestigieuse liste des utilisateurs officiels parmi lesquels Danny Elfman, Thomas Newman, James Newton Howard, Herbie Hancock, Paul « Wix » Wickens 😉
La liste impressionnante des instruments impose une vraie organisation pour s’y retrouver, bien que le logiciel East West « Play » soit très bien pensé (à mon sens bien mieux que les instruments Native Instruments et sa librairie Kontakt dont je possède aussi quelques instruments, mais qui est très peu amicale pour l’utilisateur qui aime les choses simples).
Dans la top-list, je placerais Hollywood Orchestral Woodwinds, Hollywood Orchestral Percussion qui viennent compléter à merveille Hollywood Strings et Hollywood Brass que je possédais déjà. J’utilise aussi en complément, Stormdrum 2 et Ministry of Rock 2 ainsi que d’autres instruments choisis parmi les autres banques (Quantum Leap Ra, Voices of Passion, Quantum Leap Gypsy, Quantum Leap Pianos et Symphonic Choirs…).
Pour souscrire, il faut simplement se rendre ici. La seule procédure requise est l’installation du « EastWest Installation Center software » qui propose une liste d’instruments à télécharger (prévoir un siège confortable, du chocolat chaud et quelques exercices de délie-doigts à la guitare, car certaines banques d’instruments pèsent 80Go – du coup, pensez aussi à l’espace de stockage nécessaire, en n’oubliant pas la vitesse d’écriture nécessaire pour tout disque dur non SSD) ainsi que la dernière version du logiciel « Play » nécessaire pour l’utilisation des instruments East West.
Le reproche qu’on pourrait faire à cet ensemble (inhérent à la version « Gold »), c’est qu’on ne dispose que des sons captés avec un micro d’ambiance (Mid) et pas de proximité, ce qui limite les possibilités de traitement en post-production. Ce paramètre m’a posé souci pour une production en particulier, et comme j’aime me dire « qui peut le plus peut le moins », j’aurais trouvé plus intéressant que East West propose le type de son le plus exploitable pour toute production : la prise de proximité. Hormis cette problématique, on se fait très bien à l’ensemble énormissime d’instruments proposés dans cette collection.
J’espère que cet article vous a plu ; n’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter « to keep in touch » 🙂
Comments
Bonjour Sebastien j'ai également souscris à COmposer CLoud X et évidemment je lorgne sur le Composer Cloud Plus ... As-tu finalement souscris au C+ ? Ne trouves tu pas dommage qu'on ai droit qu'à du 44 khz et pas du 48 qui serait plus susceptible d'être tripatouillé pour au final faire de l'excellent 44Khz Je précise que je suis un simple amateur .... Hugues
Bonjour Lems :) Absolument désolé pour ma réponse plus que tardive ! 2020 a été une année très compliquée (pour tout le monde bien sûr), mais je n'ai pas pu prendre le temps de m'occuper de mon site comme je le souhaitais. Pour répondre à ta question, oui, j'ai opté pour le C+ car il offre notamment la possibilité d'utiliser les micros de proximité (ainsi que toutes les autres positions). Comme j'utilise cette exclusivement pour les cuivres et encore pas tout le temps, je me demande par le biais de ta question si je ne vais pas retourner à une solution moins onéreuse (vu que c'est vraiment la seule différence entre les 2 plans sauf erreur de ma part). À propos du 44kHz, il faut prendre la profondeur en bits et pas seulement tenir compte du taux d'échantillonnage. Par exemple, un rapport 44kHz en 32bit virgule flottante est un excellent rapport qui permet d'utiliser des plugins sans "faire souffrir" les samples. Je crois que le rapport 44kHz / 24bits est aussi très bon et laisse ce qu'il faut pour travailler correctement. Après ça, on peut passer un cap pour une restitution fidèle à l'analogique en allant chercher dans les 96kHz. Mais ça nécessite un équipement et des moyens de stockage conséquents ! Je ne pourrais pas te garantir que mes infos sont scientifiquement rigoureuses, mais elles viennent de mes lectures (je te conseille notamment le livre "Perfecting Sound Forever" de Greg Milner), de mon temps passé à regarder des gars comme Chris Lord-Alge ou Andrew Scheps via des vidéos, ou à discuter avec des gars qui ne font que du mix (ce qui n'est pas mon cas ;) Quoi qu'il en soit, je crois aussi que nous sommes un peu poussés par la théorie dans un univers où tout se mesure, et qu'à la fin, nos systèmes d'écoute sont très inégaux et restituent difficilement des subtilités qu'on pense pouvoir trouver dans ces espaces (que peu d'oreilles humaines peuvent entendre en blind test ;) Je sais qu'East West est une société sérieuse et que ses librairies sonnent vraiment hyper bien par rapport à plein de concurrents. Franchement, à mon sens l'offre de base est vraiment excellente ; il faut mesurer le besoin potentiel d'utiliser les positions de micros pour savoir si les 20$ par mois valent le coup (je suis vraiment en train de me demander d'ailleurs au moment où je t'écris ces lignes). J'ai écouté tes prods et c'est loin d'être de l'amateurisme. Après quelques années passées sur les routes sinueuses du rock'n roll (pour reprendre une expression de Sheila), je me dis que c'est d'ailleurs le vrai amateurisme qui trône sur le monde de l'expression musicale, surtout quand tu vois à quoi certains professionnels vouent leur temps. Mais on est bien loin des formules de Soundsonline ! Encore désolé pour ma lenteur et merci pour ton message ; n'hésite pas à passer par YouTube ; j'y suis plus facilement ^^' Sébastien
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