Pouvoir diriger une section de cuivres, c’est contrôler l’ensemble des émotions humaines à l’écoute d’une œuvre musicale.
Dans les cuivres, il y a la douceur éthérée des plus belles aubes et le fracas implacable de l’immensité universelle face à soi…
Tout ça pour dire que c’est vraiment cool de travailler avec un instrument virtuel de cuivres d’aussi bonne qualité qu’Hollywood Brass.
Bien entendu, les premiers essais risquent d’être décevants si on s’attend à faire sonner une programmation comme un ensemble véritable, mais le parti-pris ici, est de travailler pour acquérir les connaissances suffisantes à la pratique du système « Play » de East West.
C’est après-tout assez normal, puisqu’il faut en général une bonne pratique des logiciels de MAO avant d’en maîtriser au moins la partie qui permettra de s’amuser par la suite.
N’utilisant qu’occasionnellement le clavier pour composer, il me faut appréhender l’outil avec toutes les possibilités d’édition des commandes MIDI comme la modulation, l’expression, le volume (certains instruments de la collection Hollywood Brass ne sont pas sensibles à la vélocité).
Je ne dirais pas qu’on s’y fait vite, car entre ce que j’aimerais entendre et ce que je parviens pour le moment à tirer de l’outil (après quelques heures seulement, donc je ne m’en veux pas trop), il y a encore du travail.
Cela dit, le manuel de l’instrument comporte certains préceptes intéressants que je creuserai incessamment.
Mais le mieux me semble-t-il est encore de tester des choses avec une certaine méthodologie (au moins pour se rappeler de ses manipulations au travers des interfaces).
Je me suis donc promis de poster ce tout premier essai avec Hollywood Brass (où vous pourrez entendre un Cor d’Harmonie – ou French Horn en anglais, une trompette, 2 trombones et 1 trombone basse) :
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